Pas terrible ; mais presque
Imaginons que vous décidiez de traverser l’océan Pacifique en ligne droite depuis le canal de Panama en direction du Japon (c’est pas le chemin le plus court, vu la rotondité de notre planète). À mi-chemin vous feriez une rencontre assez improbable et tout à fait terrifiante.
Imaginez une étendue grande comme 6 fois la France, de détritus en plastiques avec par endroits une épaisseur de 30 mètres ! Ceci est la résultante de courants marins tourbillonnants dont le centre correspond à peu-près au centre de l’océan Pacifique et que la quantité incroyable de déchets rejetée par l’activité humaine. Ce 7e continent en cours de formation est estimé à 3,5 millions de tonnes de déchets, sa densité actuelle ne permet pas encore de marcher dessus ; mais nuls doutes que l’on y arrivera un jour.
Cette nouvelle n’en n’est pas vraiment une puisque le phénomène est connus presque 10 ans ; mais les dernières études menées montrent que la croissance de cette plaque d’immondices croît de manière accélérée. Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il se situe dans une zone « tranquille » de l’océan à l’écart des routes maritimes et donc dans une zone ou la flore et la faune aquatique étaient peu soumises à l’activité néfaste de notre espèce. La concentration est telle que dans cette zone, la quantité de polluants organiques couplé à l’occultation de la mer font qu’il y a plus (en poids) de déchets que de plancton ! Toute la chaîne alimentaire en est donc fortement perturbée.
Voici une preuve supplémentaire que même à des endroits où l’homme ne met pas les pieds (et pour cause à moins de s’appeler Jesus) nous arrivons à détruire les rares réserves naturelles jusqu’ici protégées.
Pour comprendre le phénomène de la formation et des infos supplémentaires :
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