Pas terrible ; mais presque
Sep 20
Je ne le répèterais jamais assez ; mais MacOS est un système très fiable. Mais (car il y a toujours un « mais ») il peut arriver qu’un jour votre Mac fasse un peu n’importe quoi.
Le cas qu’il m’est arrivé il y a qq mois : un jour dans le cadre de mon activité une police de caractère ne voulait pas s’activer. Pire mes applications étaient brusquement très lente, en lisant les logs système je constate que le problème viens justement de cette police… Changement de fichiers… rien n’y fait : refus de la changer… erreur, erreur… gasp comment faire ?
Évidement, cela arrive toujours quant on est pressé et que l’on n’a pas sous la main le CD qui permet de réparer le disque… (Le théorème de Murphy est ici pleinement vérifié : c’est au pire moment que tout va mal).
La solution ultime dans ce cas est de redémarrer en mode « single user ». Quésako ce truc !?
Depuis toujours les Mac permettent d’opérer certains tests en appuyant sur une combinaison de touches au démarrage pour diagnostiquer voir réparer les problèmes.
Le mode single user est un mode potentiellement très dangereux car il vous logue en mode Root (le méga top utilisateur du système) qui permet de tout faire y compris ce qu’il ne faudrait pas si on tape n’importe quoi (je dis bien taper car on est au royaume de la ligne de commande, pas de souris ici).
Donc pour démarrer en mode SU il faut appuyer sur les touches pomme + S pendant que vous actionnez le bouton de démarrage.
Après qq affichage rappelant les temps immémoriaux de l’informatique (texte blanc sur fond noir et tout le toutim) vous vous trouvez devant un prompt (l’ordinateur attend que vous tapiez qq chose).
Là il faut taper fsck -fy
(attention en mode SU on est en clavier QUERTY donc le « - » s’obtien en appuyant sur la touche ») » là le système procède à un test d’intégrité du disque dur et procède aux réparations nécessaires automatiquement (dans les cas très grave cela peut se solder par un échec, ce que je n’ai jamais eu en presque 7 ans d’utilisation). Une fois que tout est terminé, il suffit de taper « reboot » et le Mac repart comme en 40.
fsck -fy n’est pas la seule commande que l’on peut utiliser en cas de soucis mais il faut retenir les commande et pas se planter car sinon le remède est plus nocif que le mal…
C’est là qu’intervient AppleJack. Cet utilitaire est en fait un ensemble de scripts qui s’installent très simplement (on est sur Mac hein !).
Si d’aventure vous devez démarrer en mode SU, il vous suffit de taper qpplejqck
(applejack en clavier querty a <—>q)
Je conseil dans ce cas de tape « q » pour la lettre « a » et ainsi toutes les opérations seront effectuées séquentiellement. Jusqu’à maintenant cette utilitaire m’a toujours sortit de situation.
Alors n’hésitez pas, c’est gratos et c’est téléchargeable ici.
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